REMUNERATION DES DIRIGEANTS DES CAISSES

FIXE

VARIABLE

TOTAL

B. COMOLET (ile de France)

435 000 €

256 000 €

691 000 €

D. PATAULT (Bretagne pays de Loire)

320 000 €

227 000 €

547 000 €

J.M. CARCELES (Languedos Roussillon)

295 000 €

202 369 €

497 369 €

J.F. PAILLISSE (Aquitaine poitou Charentes)

320 000 €

174 000 €

494 000 €

A. MAIRE (Bourgogne Franche Comté)

280 000 €

188 000 €

468 000 €

N. ETCHEGOINBERRY (Loire centre)

280 000 €

180 320 €

460 320 €

J.P. LEVAYER (Loire Drôme Ardèche)

250 000 €

173 400 €

423 400 €

M. BOURRIGAUD (Auvergne Limousin)

245 000 €

165 000 €

410 000 €

J.P. DERAMECOURT (Alsace)

260 000 €

131 000 €

391 000 €

* Ce sont les seuls chiffres que nous avons réussi à arracher à ce jour à l’omerta patronale

Loin de la rigueur salariale qu’ils imposent au Personnel,

A dix mille lieux des salaires de misère qu’ils ont instaurés dans le groupe pour les jeunes,

A des années lumière des conditions de travail désastreuses qu’ils ont imposées dans toutes les entreprises.

Ces détestables personnages n’en continuent pas moins à se servir allègrement dans la caisse.

Chapeau bas, Messieurs, lorsque l’on sait qu’un J. C. Trichet, président de la Banque Centrale Européenne a émargé à 367 863 euros annuels.

Très fort encore, l’un des critères servant au calcul de leur part variable étant la satisfaction de la clientèle, il est consternant de constater que la plupart d’entre eux ont obtenu l’excellente note de 20/20. Leur attachement au respect et à la satisfaction de notre clientèle est de notoriété publique et les clients le font savoir chaque jour dans les agences et les tribunaux. Pour preuve le nombre d’incivilités et d’agressions dont sont victimes les commerciaux chaque jour, et les nombreux procès et condamnations auxquels doit faire face le groupe.

Et encore, nous n’avons évoqué que leur salaire. N’oublions pas d’ajouter la multitude d’avantages en nature dont ces nouveaux riches bénéficient : voitures (luxueuses) de fonction, logements, budgets repas, voyages d’agrément, retraites supplémentaires, et d’autres dont la pudeur nous interdit de parler ici.

Scandaleux, révoltant, ignoble, écœurant, irresponsable, provocateur, honteux, illégitime, condamnable… pour rester simple.

Et quand on songe que la plupart d’entre eux étaient déjà là du temps de Charles Milhaud (le prédécesseur de Pérol) dont la politique nous a précipités dans un gouffre et dont les pertes continuent à être épongées chaque jour par le labeur des salarié(e)s qui triment bien souvent au détriment de leur santé.

Dans une république digne de ce nom, ces quelques Messieurs trop tranquilles devraient être traduits en justice pour enrichissement sans cause.

De tels dirigeants, indifférents à la pauvreté qui se développe et gangrène la société française et à laquelle ils contribuent par leurs politiques irresponsables, ne méritent que le mépris du Personnel !

L’exécutif national Paris, le 7 octobre 2011 – n°12-2011 :J.Bonnard – M.Brugnooge – D.Gilot – JL.Kerenflec’h – JF.LargillièreB.Meyer – JL.Pavlic – C.Perrin – S.Rodier – P.Saurin