Négociation Annuelle Obligatoire

Pour Sud, des salaires inférieurs à ce seuil constituent un scandale social que subissent les salariés et les jeunes en particulier.

Cette exigence sociale n’a rien d’irréaliste. Elle répond à un principe de réalité : c’est un minimum pour pouvoir vivre décemment, sans être obligé de dormir dans sa voiture ou trouver un petit boulot d’appoint le week-end ou en soirée.

Les résultats de la branche caisses d’épargne du groupe BPCE permettent de financer cette urgence sociale.

1 500 € nets par mois, ce n’est que l’équivalent de ce que perçoivent CHAQUE JOUR les dirigeants des caisses d’épargne, ceux-là même qui fabriquent quotidiennement des travailleurs pauvres depuis qu’ils ont renoncé à négocier un nouveau socle social en 2002.

1 500 € nets par mois, c’est peu ou prou une revendication commune à toutes les organisations syndicales et une exigence du personnel.

1 500 € nets par mois, c’est l’occasion pour BPCE de rendre sa vraie place au dialogue social en sortant des hypocrisies et faux-semblants qui marquent ces traditionnelles réunions patronat/organisations syndicales. C’est l’opportunité pour eux d’arrêter de caricaturer les demandes syndicales et de montrer qu’ils sont à l’écoute de la désespérance des plus mal lotis.

1 500 € nets par mois, c’est la possibilité d’avoir enfin un accord en conclusion de cette négociation annuelle obligatoire qui s’achève trop souvent sur un échec. Un accord que Sud se déclare prêt à signer.

1 500 € nets par mois au minimum ?

Aux patrons de répondre le 10 janvier 2012

L’exécutif national : J.Bonnard – M.Brugnooge – D.Gilot – JL.Kerenflec’h – JF.Largillière – B.Meyer – JL.Pavlic – C.Perrin – S.Rodier – P.Saurin

Paris, le 7 décembre 2011