Négociation Annuelle Obligatoire

BPCE MANQUE TOUJOURS CRUELLEMENT D’IMAGINATION !!!

Selon C. Halberstadt, membre du directoire de BPCE en charge des ressources humaines : « la recherche du progrès social permanent de la part des syndicats nécessite désormais de faire preuve d’imagination, et de donner un autre sens au développement des Caisses d’épargne : maîtriser le présent et anticiper l’avenir (sic) ». Pour nous, cette crise doit remettre en cause l’imaginaire patronal qui repose sur l’accumulation des profits pour une minorité. La solidarité et l’entraide doit dépasser « la bouillie » dogmatique du mythe de la performance et de la loi du plus fort. SUD-Solidaires BPCE réaffirme sa vision de l’avenir : un groupe responsable, éthique, écologique et humaniste.

Les dirigeants raflent la mise !

En 2020, BPCE va encore réaliser des milliards de bénéfices et a donc très largement la capacité financière à partager équitablement les richesses produites et à redonner du sens au travail.

Depuis des années, les différents directoires ont comprimé la masse salariale en demandant aux salarié-es de faire preuve d’abnégation avec pour seul horizon celui de voir leurs salaires stagner. A contrario, les dirigeants continuent à cumuler des centaines de milliers d’euros au rythme de leurs graves erreurs stratégiques et ce, même pendant la crise sanitaire.

De l’argent, il y en a… Laurent Mignon, président du directoire de BPCE, doit partager avec les salarié-es.

 Dans une banque mutualiste qui appartient à ses client-es et salarié-es, les dirigeants doivent changer de braquet et faire preuve d’imagination.

Ce monde du travail injuste n’a plus de crédibilité et de légitimité. Il faut qu’ils le comprennent, la colère monte au sein des services et du réseau commercial !

L’heure est venue de valoriser le travail des salarié-es autrement que par des mirages verbaux, et de répondre enfin aux revendications de SUD-Solidaires BPCE, notamment sur les rémunérations :

  • Le versement immédiat et sans condition d’une prime de 1 000 € pour toutes et tous.

Mais surtout :

  • Travailler moins pour travailler toutes et tous, ce n’est pas un simple slogan, c’est un véritable projet incontournable pour l’avenir : 32h sur 4 jours.
  • Augmenter les salaires de 300 € mensuels.
  • Porter le salaire mini à 1 700 € net mensuel pour vivre décemment.
  • Supprimer véritablement les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes pour un emploi comparable, c’est respecter le principe : « à travail égal, salaire égal».
  • Instaurer une échelle des salaires de 1 à 10.
Après s’être empiffrés de parts variables en pleine crise sanitaire,
les dirigeants de BPCE et des Caisses d’épargne auront-ils l’outrecuidance
d’infliger aux salarié-es un zéro pointé pour solde de tout compte ?

L’équipe SUD-Solidaires BPCE

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