Cinglant désaveu pour les dirigeants des Caisses d’Epargne

« Heureux et sage celui qui dit en s’éveillant : je veux être aujourd’hui meilleur que je n’étais hier ».

Cette citation de Benjamin Delessert, co-fondateur des Caisses d’Epargne fortes de 200 ans d’histoire, est restée lettre morte. Les dirigeants actuels des CE se sont assis sur cet héritage si l’on en croit le sondage mené par le magazine Capital auprès de salarié-es qui estiment qu’ils sont les pires employeurs des banques françaises. 

Au moment où les petits porteurs se rebiffent et organisent la contre-attaque sur l’OPA rebaptisée « l’Offre Publique d’Arnaque » de Natixis, les salarié-es attribuent le bonnet d’âne aux dirigeants des CE.

Le résultat est sans appel : sur un panel de 18 banques, la CE est la dernière, Natixis 16è, les BP 14è et BPCE 13è.

Quel désaveu pour ces « grands décideurs » qui se rêvent en capitaines d’industrie. 

Si les enquêtes du type “Diapason” réalisées à l’initiative de l’employeur en interne font la part belle au vernis social, les résultats sont tout autre dès lors que les salarié-es sont amené-es à s’exprimer sur le sujet en dehors de l’entreprise.

« Vous être utile », le slogan des CE vous est sûrement familier et le message subliminal est clair : les autres banques sont inutiles à leurs client-es ! Les CE seraient-elles donc plus mutualistes et coopératives que les autres, plus humaines envers leurs salarié-es et généreuses envers leurs client-es ?

Si on se réfère au sondage de Capital, côté salarié-es, c’est NON ! Si l’on se réfère au dernier cash investigation, côté client-es, c’est encore NON !

Même constat pour ce qui concerne le classement Glassdoor, sorte de tripadvisor des salarié-es notant leurs employeurs.

Pourquoi bon dernier ?

  • Est-ce le fait des dérives des dirigeants qui ne sont pas en accord avec les valeurs coopératives et de solidarité d’une banque mutualiste ?
  • Est-ce le fait de choix stratégiques ô combien contestables ?
  • Est-ce le fait de conditions de travail dégradées ?
  • Est-ce le fait d’une politique salariale réduite à néant ?
  • Est-ce l’absence de perspectives professionnelles ?
  • Est-ce la perte de sens et la non reconnaissance au travail ? 

Oui pourquoi ? tous les salarié-es veulent savoir !

Pour SUD-Solidaires, ce résultat doit être considéré comme une véritable sanction pour nos employeurs.

Pris à leur propre piège de la notation, les dirigeants se voient relégués à la dernière place du benchmark par leurs salarié-es !!!

L’équipe SUD-Solidaires BPCE

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