CASH INVESTIGATION / OPA NATIXIS

Vous avez été nombreux et nombreuses à regarder le dernier reportage Cash investigation « nos très chères banques » (à voir ou à revoir en replay) qui met en lumière des pratiques pour le moins contestables des établissements bancaires et de ses dirigeants. Voilà plus d’une décennie que SUD-Solidaires BPCE dénonce ces pratiques scandaleuses :

  • Pantouflage (aller/retour des hauts fonctionnaires entre le public et le privé pouvant entraîner des conflits d’intérêts).
  • Facturation abusive au détriment des client-es les plus modestes engendrant une réelle injustice sociale.
  • Pratiques commerciales agressives (engendrées par des organisations du travail fondées exclusivement sur les challenges et la compétition entre salarié-es).

Ce système hautement cynique n’a plus de limite. Vendre toujours plus, pour espérer un instant être sur le podium des meilleur-es vendeurs/euses en évacuant souvent l’obligation de conseil et l’intérêt du/de la client-e. Voilà une vérité qui dérange les dirigeants. Ceux-là mêmes qui revendiquent le slogan « vous être utile » bien éloigné de la réalité.

L’émission Cash investigation met le doigt sur les incohérences d’un système qui déraille socialement. Et cela doit nous interroger, et nous pousser à agir :

  • A quel niveau d’acceptabilité éthique et morale commence-t-on à s’inquiéter et à réagir ?
  • A quel moment dit-on stop aux suppressions d’emplois ?
  • A quel moment dit-on stop aux externalisations de services ?
  • A quel moment dit-on stop aux fermetures d’agences ?

Comme si cela ne suffisait pas, BPCE sonne la fin de l’ère de “gloire” de Natixis par le biais d’une OPA (Offre Public d’Achat avec pour objectif son retrait de la cote. Aux petits porteurs de la 1ère heure, rentrés au prix de 19,60 € sous couvert d’un « placement sûr », BPCE propose 4 € pour solde de tout compte !

Gangréné par des scandales à répétition (frais cachés, risques inconsidérés, H2O…), Natixis est le symbole d’une finance aveuglée par le profit. Cette opération risque de coûter 800 millions aux Caisses d’Épargne et Banques Populaires (ce qui représente 30 millions en moyenne par entreprise).

Difficile alors, d’accepter pour le personnel, à qui on en demande toujours plus, de constater le mépris des directions lorsqu’il s’agit de répartir justement la richesse. Les résultats des NAO 2020 sont déplorables et indigents tant ils ne répondent pas aux efforts réalisés par l’ensemble des travailleurs et des travailleuses dans ce contexte de crise sanitaire.

Pour un groupe où la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) est prônée à tout bout de champ, on sait déjà sur qui va retomber la colère légitime de notre clientèle qui nous avait fait confiance en 2006 en investissant quelques « sous » en actions Natixis vantées comme une opportunité « à ne surtout pas louper ».

Pour SUD-Solidaires le bilan est sans appel : gestion humaine calamiteuse, placements financiers hasardeux, politique tarifaire injuste, organisation du travail pathogène, etc…

Ce modèle bancaire a vécu et se doit d’être remis en cause par l’ensemble des acteurs, à commencer par les salarié-es, pour faire émerger une banque résolument au service de l’humain !

Pour dire stop et agir, rejoignez SUD-Solidaires BPCE

L’équipe SUD-Solidaires BPCE

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