Nos vies valent mieux que les profits de la CEIDF
Un grand nombre des 500 salariés de la CEIDF en grève se sont rassemblés devant l’Immeuble Athos pour dire leur émotion, crier leur colère et affirmer leur détermination à changer les choses après le suicide d’un de nos collègues s’ajoutant à 8 tentatives de suicides en moins de 2 ans.Pour Sud, cette situation de profond délabrement social trouve son origine dans une organisation du travail délétère qui n’accorde aucune place à l’humain car tout entière mise en oeuvre pour dégager toujours plus de PNB. Pour ce faire, les salariés et les agences sont mis en concurrence au quotidien à travers des classements et des challenges infantilisants et humiliants.