DEVONS-NOUS TOLÉRER L’INTOLÉRABLE ?

Pas de stress, il ne s’agit pas de repasser une épreuve de philosophie au baccalauréat ! Mais d’essayer collectivement de lutter contre la banalisation de la souffrance au travail.

Votre syndicat SudSolidaires s’y emploie en étant à vos côtés lorsqu’il y a constat, par vos témoignages, qu’il existe une atteinte à vos droits, à votre santé physique et mentale et/ouà vos libertés individuelles dans l’entreprise.

Nous utilisons à ce moment-là un outil syndical qui s’appelle le DROIT D’ALERTE. C’est une enquête que nous imposons aux dirigeants de la CEAPC, à mener conjointement avec vos délégué-es du personnel ou élu-es au CHSCT avec pour objectif d’identifier les causes de souffrance au travail et de trouver des solutions partagées pour y remédier. Et ce, non pas « discrètement », mais en l’inscrivant sur un registre qui est consultable par l’inspection du travail, la médecine du travail et aussi par l’ensemble des salarié-es, à leur demande. Cette démarche est importante en termes de « baromètre » de la santé des salarié-es et en termes de « bienveillance » (pour que ce mot « à la mode » ne soit pas qu’un mot).

C’est là notre lutte contre la banalisation de la souffrance au travail.

Cela se fait ensemble, il ne s’agit pas de se centrer sur la souffrance d’une seule personne mais bien de prendre en compte

celle de l’ensemble d’une équipe (http://www.reseauxcitoyens-st-etienne.org/IMG/pdf/SouffranceEnFrance.pdf).

Cette souffrance est bien souvent liée à la charge réelle du travail, dont une partie, toujours grandissante, ne transparait jamais dans les référentiels métiers. Mais aussi au manque de reconnaissance du travail accompli (les efforts sont moins vains lorsqu’ils sont reconnus). Il s’agit donc de redonner du sens à notre travail.

Alors, c’est à nous toutes et tous de réagir et témoigner. Pour ne plus tolérer l’intolérable, il faut agir.

Sud-Solidaires est auprès de vous lors des visites des agences et services et entre deux visites, contactez-nous !

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