URGENCE SALARIALE (acte 2) En grève le jeudi 17 mars !

Chacun-e d’entre nous est concerné-e !

Après une première mobilisation le 27 janvier dernier et la fin des NAO locales qui nous laissent une nouvelle fois un goût amer, SUD-Solidaires appelle à une nouvelle journée de grève face à l’insuffisance des salaires dans les entreprises du groupe.

L’agacement voire la colère qui progresse de plus en plus chez les salarié-es pousse d’autres organisations syndicales à faire volte-face et à appeler à rejoindre la mobilisation. Chacun-e agira à son niveau en son âme et conscience pour envoyer un signal fort aux dirigeants.

Nous voulons vivre dignement de notre travail !

Ces mêmes dirigeants, ardents défenseurs de l’austérité salariale pour les autres, accepteraient-ils d’améliorer leur quotidien artificiellement par des bons cadeaux, d’hypothétiques primes, de probables promotions ou bien de potentielles parts variables ?

Contexte et conjoncture : du jamais vu !

Le groupe BPCE affiche une nouvelle fois grâce au travail des salarié-es un bénéfice record de 4 Md€ pour l’exercice 2021 dans un contexte totalement inédit ! 

En revanche ce qui est moins inédit, c’est la mauvaise habitude prise par les dirigeants qui consiste à faire systématiquement des propositions au rabais faisant fi de l’investissement des salariés et de la qualité des résultats financiers.

Ce dogme patronal consistant à privatiser les gains et socialiser les pertes risque de devenir la norme si nous n’y mettons pas un coup d’arrêt !

Avec seulement 0,8 % d’augmentation générale de salaire, nous sommes très largement en deçà de l’explosion du coût de la vie percutant le pouvoir d’achat et les dépenses contraintes (énergies, nourriture, etc..). Manger ou conduire, il faudra bientôt choisir !

Crise sanitaire et maintenant guerre en Ukraine, il est fort à parier que les arguties ne manqueront pas à la délégation employeur pour institutionnaliser le moins disant social !

Des négociations bâclées par les dirigeants faute d’opposition suffisante !

Les dirigeants, incapables de vivre avec les salaires d’embauche actuels, n’ont pourtant aucun scrupule à soutenir l’inverse aux salarié-es arguant que c’est le « prix du marché » !

Ils s’appuient également sur la duplicité des syndicats réformistes pour toute caution et sur l’individualisation de la relation au travail qui annihilent toute forme de lutte collective.

Des négociations salariales qui peuvent reprendre à tout moment !

En vertu de quoi la Négociation Annuelle Obligatoire, temps fort du seul calendrier patronal, empêcherait-t-elle les salarié-es unis de reprendre la main sur l’agenda social et la question salariale ?

Toutes et tous, réagissons face à l’indécence des mesures salariales

en nous mobilisant la journée du jeudi 17 mars prochain !

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