Nouvelle « Communauté BPCE »

« des liens plus forts pour mieux travailler ensemble et gagner en efficacité »

sauf … pour négocier !

Le Groupe BPCE a mis en place une nouvelle « Communauté BPCE » qui regroupe les entreprises de l’informatique, IT-CE, BPCE-IT et I-BP, ainsi que BPCE SA, BPCE Achats, BPCE Solutions Crédits, BPCE services Financiers, et le pôle SEF ( BPCE Financement, BPCE Factor, BPCE Lease, CEGC, Socfim, Crédit Foncier Immobilier, Pramex International, Eurotitres). Ceci afin de « créer des liens plus forts entre les équipes de différents métiers ». Au-delà de cette belle phrase toute faite, BPCE ouvre des négociations avec les 3 syndicats représentatifs au niveau du Groupe (CFDT, CGC, SU-UNSA) pour mettre en place une instance de négociation au sein de la Communauté.

Quel est l’objectif de cette Communauté ?

BPCE, sous la houlette permanente de Natixis, prépare-t-elle une fusion de toutes ces entreprises ? Pour l’instant rien n’est officiellement affiché côté direction. La Communauté n’est ni une entreprise ni un Groupe ; elle est dotée d’un Comité de direction de 47 membres, et d’un « Cercle des Leaders » de 230 directeurs des entreprises concernées. Natixis ne fait pas partie du périmètre de cette Communauté et on s’étonne que 3 membres du Comité de Direction Générale de Natixis y soient impliqués.

Pourquoi une instance de négociation au niveau de la Communauté BPCE ?

Depuis l’avènement des lois travail contre lesquelles SUD-Solidaires s’est battu, les patrons ont la possibilité de négocier des accords dits inter-entreprises avec les organisations syndicales représentatives au niveau de l’ensemble du périmètre concerné. Bien évidemment, c’est « tout bénef » pour BPCE qui négocie tranquillement avec les syndicats d’accompagnement (CFDT, CGC et SU-UNSA), qui n’ont pas lutté contre les réformes aboutissant à la casse du Code du Travail. Sachez que SUD-Solidaires, tout comme d’autres, n’étant pas convié pour l’instant à ces négociations, ne pourra pas vous défendre.

Une attaque en règle contre les statuts sociaux des salarié-es

C’est la principale crainte pour SUD-Solidaires : que les acquis sociaux des salarié-es soient bradés à l’issue de ces négociations. Par exemple, IT-CE est la seule entreprise de cette Communauté à relever du statut Caisse d’Epargne; en sera-t-il de même à l’avenir ?

Les sujets d’inquiétude sont nombreux : le temps de travail, la protection sociale, les rémunérations, les modalités de déplacements, la mobilité, la répartition des activités entre les sites … Autant de thèmes qui auraient mérité selon nous la présence de toutes les organisations syndicales aux négociations. Nous avons écrit en ce sens à Laurent Mignon.

8 000 SALARIÉ-ES DU GROUPE

ONT DU SOUCI À SE FAIRE

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L’équipe SUD-Solidaires

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