L’AVENIR SERA SOCIAL ET ECOLOGIQUE OU NE SERA PAS !

Kennet Boulding, économiste et philosophe américain des années 1960-1970 écrivait le jugement suivant « Celui qui pense qu’une croissance exponentielle infinie est possible dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste ».

LE CAPITALISME AU PIED DU MUR

Il n’est plus possible de se voiler la face. Depuis 50 ans, notre société productiviste et consumériste engendre des bouleversements qui remettent en cause aujourd’hui les croyances dominantes. En effet, le modèle de croissance infinie est incompatible avec la pérennité de l’humanité !

Redevenons sérieux ! Souhaitons-nous continuer à vivre dans une société qui produit autant d’inégalités de revenus, où 70 % des richesses mondiales sont détenues par 20 % de la population ?

Les conséquences de ce modèle sont catastrophiques pour les humains (santé publique qui se dégrade, exploitation et précarisation accrue des salarié.es, exclusions…), pour la biodiversité et la biomasse, pour notre sécurité alimentaire, sur la montée des océans, sur la déforestation… Le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) dénonce, rapport après rapport, les risques d’accélération du changement climatique si rien ne change. Pourtant, ceux qui dominent le monde et profitent de leur position sont encore nombreux à vouloir que rien ne bouge !

« Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt ! »

La catastrophe sanitaire actuelle n’est pas une surprise. Elle n’est qu’un révélateur de la fragilité et de la dangerosité du système capitaliste et elle met au grand jour les dégâts des politiques passées ; la casse continue des services publics, particulièrement des services de santé. Cette crise du système, comme les précédentes, risque de ne pas servir de leçon à ceux qui vont tout faire pour reprendre leur feuille de route délirante.

Les banques centrales vont injecter des milliards pour tenter de relancer l’économie et sécuriser les positions du capital sans que personne ne se soucie de la soutenabilité du système et de la contribution des plus riches.

Nous, SUD-Solidaires n’avons jamais voulu « jouer » à cette partie de Monopoly qui échappe totalement à la maîtrise de la population. Nous militons pour lui préférer un modèle économique social et solidaire, respectueux de la vie et de la nature.

DES PROPOSITIONS ALTERNATIVES POUR LE SECTEUR BANCAIRE

En matière de gouvernance

SUD-Solidaires revendique la soustraction du secteur bancaire aux capitaux privés par la socialisation. C’est le préalable incontournable pour élaborer un nouveau projet de société.

Socialiser les banques, ça veut dire quoi ?

  • Rendre le contrôle des banques à la population.
  • Associer les travailleurs.euses, les usager.es, les représentant.es des petites et moyennes entreprises, les élu.es locaux et de nouvelles autorités de surveillance bancaire indépen-dantes aux prises de décisions.
  • Définir une charte sur les objectifs à atteindre et les missions à poursuivre.
  • Mettre les banques au service de la population, de la collectivité.
  • Prioriser la transition sociale et écologique.
  • Rendre les comptes transparents et compréhensibles.

Aujourd’hui, la socialisation de l’intégralité du système bancaire est bien une urgence économique, sociale, climatique et démocratique. 

En matière de rémunération

Dans notre milieu bancaire, l’arrivée des rémunérations aléatoires (part variable, primes…) a engendré l’explosion des écarts de rémunération et alimenté la compétition perpétuelle entre les individus. Profitable pour une minorité (mandataires sociaux, dirigeants d’entreprises), ces systèmes de rémunérations sont délétères pour le plus grand nombre. Ces écarts de salaires ne sont plus acceptables et ils doivent disparaître au profit de salaires fixes revalorisés.

SUD-Solidaires revendique la réduction de l’échelle des écarts de rémunérations avec un rapport maximal de 1 à 10, ainsi que l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

En matière de santé au travail

La « surproduction » comme la « surperformance » n’auront plus leur place dans nos entreprises. Nous refusons que le travail puisse tuer, blesser, provoquer des handicaps ou encore détruire psychologiquement.

Nous devons collectivement abandonner cette organisation qui met les salarié.es en compétition perpétuelle. Il faut donnerla capacité aux salarié.es de décider par eux-mêmes dans quelles conditions ils/elles souhaitent exercer leur métier.Pour y parvenir, il est impératif d’associer les représentant.es du personnel aux prises de décisions.

Dans ce contexte, il faut travailler moins, donc mieux, ce qui permet à toutes et tous de travailler. Voilà la direction à prendre pour un monde plus juste et solidaire. SUD-Solidaires revendique le partage du temps de travail et le passage immédiat à la semaine de 32 heures sur 4 jours travaillés sans perte de salaire.

IMPOSONS UN AUTRE AVENIR

Toutes et tous ensemble nous pouvons changer ces règles aberrantes, qui sont socialement injustes, écologiquement dramatiques et climatiquement suicidaires.

C’est ensemble et de manière collective que nous pouvons construire une société plus juste, plus solidaire et compatible avec le vivant et assurer ainsi un avenir viable pour nos enfants.

SUD-Solidaires est déjà dans de nombreux collectifs de construction de cet avenir, souhaitable et soutenable, rejoignez-nous.

L’équipe SUD-Solidaires

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