Le chiffre du jour : 177 millions d’euros !

Augmentation de capital : BPCE rachète une banque, la CEAPC pendant ce temps ferme ou « regroupe » des agences…

Lors du CSE du 17 octobre dernier, la direction a présenté le projet d’augmentation de capital de 2,5 milliards d’euros décidé par BPCE pour financer le rachat de la banque portugaise « Novobanco ». Le 29 octobre, nous avons appris que celle-ci est malheureusement dans l’actualité pour des soupçons de corruption, d’escroquerie et de blanchiment d’argent… La Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou Charentes devra participer en investissant une partie de ses fonds propres à hauteur de 177 M€, alors même qu’elle refuse de partager équitablement les richesses avec ses salariés et qu’elle ferme des agences. Vous aurez remarqué la propension de nos dirigeants à se répandre à coup de grandes déclarations dans la presse économique s’agissant de leur frénésie d’achats.

On peut légitimement se poser la question : « où va notre argent ? »

Ainsi, après le rachat à la SG de sa filiale la SGEF pour près d’1.3 milliard d’Euros soit encore 49 millions d’euros pour la CEAPC déjà versé en 2025, c’est maintenant au tour de Novobanco, obscure 4ème banque portugaise en faillite en 2020 et à peine plus grande que 2 Caisses d’Epargne de rentrer dans le giron du groupe pour… près de 4.7 milliards d’Euros ! … et tout cela est loin d’être terminé (dossier Générali en cours).

D’où la question qui suit : mais qui finance cette gabegie ?
Et bien NOUS TOUS !

Entre 2025 et 2026, la CEAPC va devoir faire un chèque de près de 245 millions d’euros pour que BPCE ait les moyens de régler les quelques 6 milliards d’euros d’investissement soit près de 5 années de bénéfices nets en CEAPC versus résultat 2024 ! (Lorsque l’on sait qu’entre 2010 et 2020 les aventures du groupe notamment au travers de Natixis nous ont fait perdre près d’1 milliard d’euros…) Et le plus cynique dans cette affaire c’est que cela aura certainement des répercussions sur notre niveau d’intéressement. Vous aurez donc bien compris que pour les années à venir tout espoir de revalorisation salariale collective digne de vos efforts et en cohérence avec l’inflation ne sera qu’un vœu pieux ! Business is Business.

Sauf si collectivement nous en décidons autrement !
REJOIGNEZ-NOUS !

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