NON À LA GUERRE !

UN AUTRE AVENIR EST POSSIBLE

SUD Solidaires BPCE dénonce avec force le choix de Nicolas NAMIAS : orienter l’épargne vers les marchands de canon. Ce financement, présenté comme une fierté, aura demain un prix bien réel : celui des vies civiles innocentes. Plutôt que d’alimenter la machine de guerre, notre groupe devrait investir dans un avenir juste, solidaire et écologique.

Dans un communiqué du 2 septembre, le groupe BPCE s’est targué d’être la première institution financière en Europe à émettre une obligation dédiée au secteur de la défense et s’est félicité d’avoir levé, fin août, 750 millions d’euros via une obligation dite « European Defence Bond ». La direction présente cette opération comme une contribution à la « souveraineté nationale et européenne » via le financement et le refinancement des actifs du secteur de la défense.

750 M€ POUR “ARMER” LA FINANCE ET SI PEU POUR LA SOCIÉTÉ : ET LA VRAIE SOUVERAINETÉ DANS TOUT ÇA ?

“Fort intérêt, succès, initiative pionnière ou encore enjeux de souveraineté”, les superlatifs ne manquent pas côté dirigeants pour décrire cette opération. Mais qu’en est-il vraiment ?

Pour SUD Solidaires BPCE, cette justification est trompeuse. La souveraineté ne se construit pas à coup de missiles ou de chars. En démocratie, elle repose sur trois piliers fondamentaux, que notre groupe coopératif devrait avoir à cœur de défendre au lieu de s’engager dans la voie mortifère du financement de la guerre. Nos valeurs morales doivent dépasser les seuls intérêts financiers.

1. La souveraineté sociale :

La première sécurité d’un peuple, c’est de pouvoir vivre dignement :

  • Un emploi stable,
  • Un salaire décent,
  • L’accès à la santé, à l’éducation et au logement.

Chaque année, la direction nous répète inlassablement que « les marges sont contraintes » lorsqu’il s’agit d’augmenter les rémunérations, de renforcer les effectifs ou d’éviter les fermetures d’agences.

Pourtant, lorsqu’il s’agit de trouver 750 M€ pour l’industrie de l’armement, l’imagination financière est sans limite.

2. La souveraineté écologique :

Dans un contexte de crise climatique majeure, investir dans l’armement est un contresens historique.

Cet argent aurait pu servir à :

  • Financer la transition énergétique,
  • Soutenir la reforestation et la protection des écosystèmes,

La vraie indépendance, c’est de garantir aux générations futures une planète habitable, nourricière et de ne pas de les enfermer dans un cycle de destruction irréversible.

3. La souveraineté démocratique :

BPCE est un groupe coopératif, appartenant à ses sociétaires. Or, qui a décidé seul que des centaines de millions seraient orientés vers l’industrie de la guerre ? Les salarié·es, les sociétaires, les client·es ont-ils été consultés ?

La démocratie coopérative ne peut pas se limiter à des slogans publicitaires : elle doit se traduire par un véritable contrôle des choix et décisions au service de l’intérêt général, n’en déplaise à N.NAMIAS.

La vraie souveraineté ne se résume pas à la seule force militaire. Elle repose sur :

  • La justice sociale,
  • La solidarité,
  • La transition écologique,
  • La démocratie participative.

Nous dénonçons ce choix stratégique qui porte préjudice à notre groupe et ses salarié·es le détournant toujours plus de ses missions coopératives.

Plutôt que de soutenir la guerre, la colonisation, les énergies fossiles, le groupe BPCE, fidèle à ses valeurs, devrait se concentrer exclusivement à financer l’éducation, le logement, la santé, la transition écologique pour un monde plus juste et solidaire.

Nous appelons à un débat public et démocratique sur l’utilisation de l’épargne et des financements d’un groupe bancaire coopératif tel que BPCE.

REJOIGNEZ-NOUS !

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