CEIDF – Encore des tableaux sauvages ?!

Jeudi 26 juin, Sud Solidaires BPCE dénonçait une nouvelle vague de tableaux sauvages dans plusieurs services et agences. Ces outils informels, souvent imposés localement, n’ont aucune légitimité, aucun cadrage officiel, et surtout, un impact direct sur la santé mentale et la charge de travail des collègues.

Et ce MARDI, rebelote ! De nouveaux tableaux sont apparus… dans la même direction régionale !

Aucune réaction, aucun rappel à l’ordre, aucune limite posée.

Ce silence vaut caution.

Ce silence est une forme de mépris.

Une semaine après la QVCT, retour à la réalité

La direction se félicitait la semaine dernière de sa communication autour de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail.

Mais dès le mardi suivant, les salariés se retrouvent confrontés à de nouveaux tableaux, de nouveaux contrôles, de nouvelles pressions.

La QVCT ne peut pas être un événement marketing, une simple affiche en salle de pause pendant qu’en coulisses, la réalité est celle du flicage, du stress et de la surcharge.

Des outils de pilotage déjà existants…

La direction dispose pourtant déjà d’outils de pilotage officiels. Mais visiblement, ce n’est pas assez. On en demande toujours plus aux managers :

  • Plus de suivis,
  • Plus de chiffres,
  • Plus de pression.

Et maintenant ? Il faudrait piloter les collègues en pleine période estivale, pendant que les effectifs fondent ? Les agences et services tournent à demi-régime, 46 agences fermées, mais les exigences, elles, restent pleines et entières.

Encore une fois, les managers sont pris en étau. On leur demande de produire, de relancer, de contrôler…

Et les salariés subissent, encore et toujours, les conséquences d’une vision court-termisme et déshumanisée.

Petit rappel juridique

Tout outil de suivi individuel de la performance ou de l’activité doit faire l’objet d’une présentation au CSE (Article L2312-38 du Code du travail).

En imposant des tableaux officieux et non cadrés, la direction bafoue les règles, et met en danger les collectifs de travail.

Ces tableaux sont souvent source d’angoisse, de surcharge mentale et de climat de défiance.

Nous demandons l’arrêt immédiat de ces pratiques !

Assez de discussions creuses.

Assez de “promesses de vigilance”.

Assez de QVCT de façade pendant que les outils de pilotage sauvage prolifèrent.

Nous exigeons des actes concrets.

Nous exigeons que la direction mette fin aux tableaux sauvages.

Nous exigeons une communication claire et ferme à tous les niveaux hiérarchiques.

Quand la direction franchit la ligne rouge, notre responsabilité en tant que représentants du personnel est d’agir.

Ne pas dénoncer, c’est cautionner.

Ne pas réagir, c’est laisser faire.

Sud Solidaires BPCE se mobilise. Et vous ?

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