DES RÉSULTATS EXCEPTIONNELS
Ces derniers jours, six dirigeants de la CELC ont cru bon de s’offrir un coup de projecteur dans la presse locale. Une mise en scène bien orchestrée pour se féliciter publiquement des résultats « exceptionnels » de notre entreprise. Même la journaliste l’a remarqué : malgré les excellents résultats financiers, Fouad Chehady ferme 21 agences… La rentabilité avant tout, voilà son vrai cap ! Un paradoxe évident, où les bénéfices sont célébrés, tandis que les salariés et clients subissent des décisions lourdes de conséquences.
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LE NOUVEAU SLOGAN DE LA CELC ? C’est Eux Les Chefs !
Un moment d’autocélébration presque grotesque, tant il contraste avec la réalité vécue par l’immense majorité des salariés. Une scène qui a un goût amer quand on sait que ceux qui ont contribué à ces résultats, les salariés, n’ont eu droit à aucun signe de reconnaissance lors de la Négociation Annuelle Obligatoire, si ce n’est du mépris.
• Pas un mot sur les conditions de travail dégradées !
• Pas un mot sur la pression commerciale !
• Pas un mot sur les rémunérations qui stagnent !
En revanche, pour eux, c’est la fête : parts variables confortables, valorisation médiatique, posture de grands stratèges… Le message est limpide : « Nous, les chefs, nous avons gagné. Vous, les salariés, continuez de trimer. »
LA STRATÉGIE DU DÉNI
Cette scène n’est pas seulement indécente, elle est insultante. Elle incarne une stratégie managériale fondée sur l’oubli, la négation et le contournement des efforts collectifs.
Et pendant qu’ils se pavanent, une nouvelle négociation sur l’accord d’intéressement s’est ouverte le 7 mai dernier … Avec pour socle le dernier accord, le plus bas de toute l’histoire de la CELC : un point de départ honteux ! Voilà où mène le compromis permanent : à l’enracinement du mépris. A la normalisation de l’injustice. Ceux qui ont signé l’accord précédent doivent maintenant regarder les salariés dans les yeux.
• Peuvent-ils encore parler d’équilibre ou de dialogue social quand ils ont couvert un dispositif de redistribution aussi faible pendant que les dirigeants s’autocongratulent et s’enrichissent ?
• Peuvent-ils continuer à prôner la responsabilité quand les seuls responsables de cette situation, les dirigeants, se récompensent pendant que les salariés attendent encore des miettes ? Il ne s’agit plus de dénoncer un écart. Il s’agit de nommer une rupture : celle entre une élite qui s’enrichit, se couvre de louanges et verrouille le système, et une grande partie des salariés, tenus à distance, appauvris, instrumentalisés. Nous, syndicalistes SUD-Solidaires combatifs, nous ne sommes pas là pour accompagner cette hypocrisie. Nous sommes là pour la dénoncer, pour la combattre, et pour construire un rapport de force.
La CELC n’est pas la propriété d’un petit club de décideurs et profiteurs. Elle appartient à celles et ceux qui la font vivre.
Rejoignez Sud-Solidaires, le syndicat de tous les salariés !
Orléans, le 9 mai 2025
INTÉRESSEMENT 2025/2027 :
• UNE ENVELOPPE DIGNE !
• UNE RÉPARTITION ÉGALITAIRE !
À l’heure où les efforts des salariés continuent de faire tourner l’entreprise, SUD-Solidaires revendique une enveloppe d’intéressement à la hauteur du travail fourni : pas de simulation creuse, pas de variable au rabais.
Nous posons une exigence claire dans la négociation :
Une enveloppe minimale ambitieuse de 8 millions d’euros et une répartition égalitaire. Parce que chacun contribue, quel que soit son poste ou son statut.
Pas de conditions obscures, pas d’objectifs flous. Juste de la justice sociale.
SUD-Solidaires défendra un intéressement transparent, collectif et équitable.
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Déconnectés ?
Lors de la première réunion de négociation sur l’intéressement, M. Mansuy a osé affirmer que la pauvreté n’avait pas augmenté en France ces dernières années. Vos élus SUD-Solidaires lui ont rappelé quelques chiffres bien réels… qui l’ont rapidement amené à revoir ses propos.
Cette déclaration s’inscrit dans la droite ligne de la logique du directoire : selon eux, les salariés ne seraient pas si mal lotis à la CELC !
Mme Charpy n’a pas tardé à rebondir, promettant de nous démontrer lors de la prochaine réunion du 27 mai, chiffres à l’appui, que les salariés de la CELC n’auraient pas perdu de pouvoir d’achat ces dernières années.
Déconnectés, on vous dit !