En ce 28 mai, Journée mondiale de l’hygiène menstruelle, il nous semble essentiel de profiter de cette symbolique forte pour aborder une sujet encore trop souvent tabou dans le monde professionnel : les règles et leurs impacts sur la santé au travail.
Au nom du syndicat Sud Solidaires BPCE, et avec le large soutien des salariés, nous vous demandons l’ouverture de négociations pour la mise en place d’un congé menstruel ouvert à toutes les salariées.
Il s’agit d’un sujet de santé, mais aussi de dignité et d’égalité. De nombreuses femmes doivent travailler en souffrance, parfois dans un grand inconfort, faute de dispositif adapté. Ce congé permettrait de répondre à une réalité vécue par de nombreuses collègues, tout en reconnaissant leurs besoins spécifiques.
Certaines entreprises en France ont déjà franchi le pas, en proposant un ou deux jours d’absence autorisée par mois, sans justification médicale et sans perte de salaire. Ce n’est ni un privilège ni une faveur : c’est une mesure d’équité.
Nous pensons que la Caisse d’Épargne BPL, qui se veut exemplaire en matière de RSE et d’égalité professionnelle, a toute légitimité à se positionner sur ce sujet de société. C’est pourquoi Sud Solidaires BPCE demande que cette question soit mise à l’ordre du jour, afin d’en définir les contours : modalités, confidentialité, accès volontaire, sans stigmatisation.
Nous ajoutons que nos confrères et consoeurs du Crédit Agricole Côtes d’Armor se sont emparés du sujet et y travaillent déjà.
Nous demandons également que les locaux disposent de protections périodiques accessibles à toutes les personnes menstruées, à l’instar du papier hygiénique.
Nous sommes évidemment prêtes et prêts à travailler pour élaborer une proposition concrète, équitable et applicable.
Les élus SUD-Solidaires