Salaires en berne, retraite à 64 ans, fermetures programmées d’agences et son lot de suppressions de postes, autoritarisme patronal conduisant au moins disant social… Autant de problématiques locales et nationales qui retentissent dans les différentes entreprises du groupe BPCE ! Face à cela, SUD-Solidaires BPCE revendique d’autres choix :
POUR UN SALAIRE DECENT
Marre d’entendre sans cesse l’expression pouvoir d’achat et d’être réduit au simple rôle de consommateur ! Nous revendiquons au contraire un salaire décent pour vivre dignement du fruit de notre travail : manger sainement, se loger correctement, accéder à la culture, choisir son temps de travail… STOP aux augmentations en trompe l’œil qui ne compensent même pas l’inflation.
POUR L’ABROGATION DE LA RETRAITE A 64 ANS ET UNE DIMINUTION DU TEMPS DE TRAVAIL
Qui peut dans les conditions de travail actuelles, de par son organisation, être résolument favorable à l’allongement du temps de travail ? Toujours plus de stress lié notamment à la pression commerciale, au sous-effectif, des temps de trajet domicile travail rallongés : Qui sera en bonne santé à 64 ans ?
POUR LA DEFENSE DE NOS EMPLOIS ET LE RESPECT DE LA CLIENTELE
Face à des dirigeants toujours plus avides de résultats à court terme et dont le seul but est l’accumulation de milliards de profits, les collègues et clients seront sacrifiés sur l’autel de la rentabilité.
Le plan stratégique du Groupe BPCE Vision 2030 va entériner la disparition d’un nombre important d’agences avec son lot de suppressions de postes. Il est fort à parier que faire reposer l’activité de conseil sur le travail du client-consommateur via l’application Banxo et le recours massif prévu à l’intelligence artificielle va inexorablement accentuer les suppressions d’emplois, la fermeture d’agences et de services fonction support.
POUR PLUS DE DEMOCRATIE ET DE PROGRES SOCIAL POUR LES TRAVAILLEURS·EUSES
Autoritarisme patronal, réunions vides de sens, négociations salariales destinées à entériner l’austérité salariale… Lorsqu’il s’agit d’aborder l’augmentation générale des salaires, les dirigeants se perdent en arguties et autres balivernes. L’optimisme béat utile aux prédictions du POS vision 2030 laisse vite place à un catastrophisme utile au seul sabotage des NAO.