En cette période estivale, le réseau est en surchauffe. Est-ce le fait que la CEIDF soit partenaire Premium des J.O de Paris 2024 qui galvanise nos hiérarchies ? Toujours est-il que certains DR, DRA et DSC s’improvisent entraineurs de champions. A grands renforts de mails, chacun y va de sa prose plusieurs fois par jour pour de- mander immanquablement toujours la même chose aux équipes : vendre, vendre toujours plus. Les équipes, enfin ce qu’il en reste car entre les congés et les départs de l’entreprise, il ne reste plus grand monde dans les boutiques. Peu importe pour nos piètres entraineurs manifestement payés au nombre de mails qu’ils envoient, il faut collecter et vendre en toutes circonstances et quand bien même nos clients sont partis en vacances.
Est-ce que la CEIDF a perdu la tête ? on peut légitimement le penser.
C’est un marathon qu’on impose au réseau du 1er janvier au 31 décembre sans aucune période de récupération. Tout un chacun sait qu’aucun athlète ne pourrait tenir ce rythme, même les plus endurants, une bonne récupération étant le pendant d’une bonne performance. Si l’objectif est de dégoûter y compris les plus motivés, il est atteint.
Pour Sud, ce type de management est contre-productif. Salariés de la banque, nous n’avons pas choisi d’embrasser une carrière de sportif de haut niveau. Notre Directoire doit se ressaisir au plus vite s’il ne veut pas perdre ses dernières troupes.