Part variable CEAPC 2024 – Plus c’est complexe, moins ça rapporte !

Sud-Solidaires s’est toujours opposé à la part variable lui préférant un quatorzième mois égalitaire et statutaire.

Cela dit et faute d’un salaire décent et revalorisé chaque année à hauteur de l’inflation pour une grande majorité de salarié-es, la part variable est devenue une composante essentielle de la rémunération. Hier, elle rémunérait la surperformance. Aujourd’hui, elle se déclenche dès l’atteinte de 70% de son référentiel métier pour la BDD.

Sur le papier, c’est Génial !

Mais l’affaire se complique dès lors qu’on a compris que la Direction a fait exploser les objectifs financiers et en nombre (surement pour mieux coller à l’inflation galopante !).

Selon la Direction, son passage en paiement par quadrimestre pour la BDD serait même « une réponse au problème de pouvoir d’achat (sic) » des salariés de la CEAPC …. On pourrait en rire si cela ne concernait pas nos conditions de travail et de rémunération.

La complexification croissante du dispositif (71 pages), au lieu de créer une émulation au sein des équipes, suscite jalousie, rancœur et incompréhension.

Des Alternatives :

Nous vivons sans aucun doute la fin d’un modèle. D’autres banques (Crédit Mutuel, CIC, …) ont intégré la part variable au salaire de base, elles misent désormais sur le collectif et voient leurs résultats progresser.

En effet, plusieurs études démontrent que l’efficacité de la rémunération variable relève davantage d’une croyance que d’une équation profitable à l’entreprise.

Alors à quand notre tour ?

PS : Pour celles et ceux qui veulent fouiller le sujet, ci-joint un article de presse : Les rémunérations variables : et si on s’en passait ? (welcometothejungle.com)