Le 08 janvier paraissait sur le site Dijon actualités un article sur les déboires de la SEM, la construction du siège de la CEBFC à Dijon Valmy. Nous apprenions par voie de presse le licenciement du membre du Directoire en charge du Pôle finances.
Depuis le début du dossier en 2017 et tout au long de l’avancée du projet, Sud a contesté les choix faits par l’entreprise :
- La construction d’un bâtiment hors de prix à 38.8 millions d’Euros (budget initial) alors qu’une des solutions prévoyait une rénovation de Joffre pour 7,8 millions
- Le rapatriement des salariés de Besançon Artémis, nous avions l’impression qu’il s’agissait plus d’un règlement de comptes Besançon-Dijon entre les maires des deux villes et de considérations politiciennes que d’une réelle volonté de bienveillance envers les salariés de Besançon.
- Le choix de faire appel à la SEM et Philippe COURSIN alors même que ce dernier n’avait pas bonne presse sur Dijon au travers des différents dossiers sur lesquels il intervenait. Les montages financiers dans lesquels la CEBFC décidait de prendre des participations en tant qu’apporteur de capitaux dans des sociétés et des filiales qui intervenaient dans la construction du siège et du parking tout en nommant dans les conseils d’administration de ces structures des membres du Directoire.
- Les retards dans la construction et les coûts supplémentaires engendrés par ces retards.
Nous sommes intervenus régulièrement dans les différents CSE sur le sujet, nous avons même questionné le Président directement en juillet 2023 sur des rumeurs de mise sous tutelle de la CEBFC par BPCE face. En effet, il était question de difficultés de la Caisse pour se financer à coût raisonnable afin de pouvoir continuer à avoir la capacité de distribuer des Crédits.
On apprend que le membre du Directoire Pôle finances est licencié, est-il le seul responsable de ce fiasco financier ? Ne sert-il pas finalement de fusible dans ce dossier ?
L’ancien Président du Directoire, véritable chef d’orchestre du projet aspire aujourd’hui tranquillement à la retraite pendant que la CEBFC doit se dépêtrer de ses graves problèmes financiers ainsi que d’une image dégradée sur la métropole de Dijon.
Les salariés sont nombreux à se poser des questions : combien cela va-t-il coûter in fine à la CEBFC, l’intéressement des années à venir est-il hypothéqué ? Nous devons avoir des réponses à ce sujet !
C’est bien joli de jouer au Monopoly avec l’argent de la Banque mais à ce petit jeu-là ce sont toujours les mêmes qui sortent gagnants.
Au moment de négocier nos salaires on va une nouvelle fois nous expliquer que ça n’est pas possible : Sud appelle l’ensemble des salariés à se mobiliser et à interpeller leurs syndicats pour rejoindre le mouvement, ces derniers ayant rejeté la proposition d’une action intersyndicale faite par Sud.
Seule l’unité dans l’action permettra d’obtenir gain de cause !