« MA PROPOSITION ME PARAIT DE BONNE FACTURE »
Voilà ce qu’ose dire Béatrice LAFAURIE en NAO de branche CE, membre du directoire de BPCE… Pour une dirigeante qui s’est vue augmentée de 120 000 € en 2022, soit 218 fois le plafond des 550 € prévus pour les plus bas salaires, fallait oser !
BPCE PROPOSE 1,7 %, LES SALARIÉ·ES MÉRITERAIENT 5 FOIS PLUS !
Le résultat de la NAO est une nouvelle fois sans appel : une baisse constante de notre pouvoir d’achat avec un énorme décrochage entre les revalorisations générales des salaires et l’inflation galopante.
–> 1,7% d’augmentation générale de salaire avec un plancher de 550 € : en 2024 l’inflation devrait s’établir à 4,8% selon l’INSEE !
–> Entre 2021 et 2024, les dirigeants auront donc octroyé aux salariées 5,3% d’augmentation pour environ 17,4% d’inflation ! En 4 ans, les « syndicats dits responsables » auront entériné de part leurs signatures plus de 12% de baisse de pouvoir d’achat !
ENSEMBLE, AGIR POUR LES SALAIRES ET LE POUVOIR D’ACHAT !
Tous les syndicats auraient dû refuser de signer cet accord du moins disant social et exiger de la direction de revenir avec des propositions salariales décentes à la hauteur des attentes légitimes des salarié·es et des résultats de l’entreprise. Il existe d’autres solutions comme l’unité et la riposte syndicale face au mépris de la direction !
En signant une nouvelle fois la NAO, la CFDT et le SNE-CGC valident la politique salariale minimaliste de BPCE.