PART VARIABLE : VERS LA FIN D’UN SYSTÈME ?

C’est ce que SUD appelle de ses vœux depuis plus de 20 ans !

Le dictionnaire donne une définition peu flatteuse du mot variable lorsqu’il est appliqué au monde du travail : “Qui est susceptible de se modifier, de changer souvent”, mettant en exergue l’instabilité dans laquelle le salarié se trouve. La CEIDF, quant à elle, en a rendu le contenu incompréhensible pour la plupart d’entre nous et particulièrement pour les salariés qui viennent tout juste de pousser sa porte.

Malheureusement, la part variable est devenue une composante essentielle de la rémunération, faute d’un salaire convenable. Là, où l’on pourrait penser qu’elle rémunère l’atteinte des objec- tifs, elle récompense la surperformance. Il ne suffit pas d’atteindre 100 % de ses objectifs, il faut aller au-delà… Un au-delà sans fin et épuisant puisqu’il s’agit de se comparer au 1er. Ce système n’a aucun sens de l’aveu même des experts chargés d’en analyser la portée finan- cière devant les élus au CSE de juillet. La CEIDF va jusqu’à créer des objectifs qui se contredisent. Nous sommes très loin d’une rémunération variable négociable quantifiable et atteignable. On pourrait en rire si cela ne concernait pas nos conditions de travail et de rémunération.

Sans compter les fausses promesses d’une part variable à 12 % faites à l’embauche qui ne font pas long feu quand on sait que la direction plafonne l’enveloppe globale des rémunérations variables, part variable et intéressement à 12 %.

Nous vivons sans aucun doute la fin d’un modèle. D’autres banques ont intégré la part variable au salaire de base, elles misent désormais sur le collectif et voient leurs résultats progresser.
Alors à quand notre tour ?

L’équipe SUD-Solidaires CEIDF

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