WELCOME TO THE JUNGLE OF CEIDF

Depuis des mois, la CEIDF fait feu de tout bois pour recruter. En difficulté pour fidé- liser les salariés, elle tente par tous les moyens de redorer son image. Récemment, elle a fait appel à la société “Welcome to the Jungle” pour attirer de jeunes talents. L’idée : faire appel à une start up qui véhicule une image jeune et dynamique. Une société qui a complétement repensé le rapport au travail. Une vision aux antipodes de la CEIDF pétrie dans son archaïsme.
Pour les nouveaux embauchés, l’atterrissage peut s’avérer douloureux.

28H/4J, télétravail et autonomie
Nul besoin d’être sociologue du travail pour savoir que les jeunes générations ont un rapport au travail différent des générations précédentes. Recherche d’un meilleur compromis entre vie professionnelle et vie privée, soif d’autonomie et de liberté, besoin d’être écouté et de sens au travail.
Welcome to the Jungle l’a bien compris. Cette start-up de 300 salariés fait beaucoup parler d’elle dans les médias car elle a repensé le rapport au travail. Elle a instauré la semaine de 28 h sur 4 jours. Tout un chacun vient au bureau quand il le souhaite ou peut télétravailler sans limita- tion. Pour gagner en efficacité avec un temps de travail diminué, il a fallu repenser l’organisation du travail. Finies toutes les réunions superflues, elles ont été supprimées. Et ça fonctionne. Sa productivité a augmenté.

Face à la réalité CEIDF : plus dure sera la chute !
Le réveil peut être brutal pour les nouvelles recrues qui intégreront la CEIDF. Aux antipodes du recruteur, la CEIDF stagne dans son archaïsme. Semaine de 5 jours, temps de travail augmen- té pour les nouveaux entrants depuis novembre 2020, télétravail à hauteur de 6 jours par mois

pour les fonctions supports et pas encore en place dans le réseau. Enfin, un management d’un autre âge : aucune autonomie, une obligation de rendre compte à chaque instant pour tout, un flicage à tous les étages, une réunionite aiguë et une absence totale de prise en compte du ressenti des salariés.

A la CEIDF, il est grand temps de sortir de l’ornière en repensant le travail. Madame et Messieurs du directoire, ouvrez grand vos yeux et vos oreilles. Les exemples se multiplient en France et à l’étranger. Et, ça marche. Chacun y trouve son compte, salariés comme employeur.

L’équipe SUD-Solidaires CEIDF

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