Nicolas Namias couronné président

BPCE prend « le même » et recommence !

Nicolas NAMIAS, banquier d’affaires, issu de la banque Natixis, a été désigné comme le nouveau président du directoire de BPCE.

En 2020, il avait succédé à l’ex-directeur, François Riahi, parti avec un chèque de 4,1 millions d’euros après avoir accumulé des pertes colossales !

Un article de presse de novembre 2020, paru dans le journal Médiapart, mentionnait que : «  Nicolas Namias est l’un des symboles de la colonisation des sommets de l’État par la finance : il a été conseiller à Matignon et porte une lourde responsabilité dans l’échec de la réforme bancaire voulue par François Hollande ». Cette réforme consistait à séparer les activités des banques qui sont utiles à l’investissement et à l’emploi, de leurs opérations spéculatives… Tout un programme pour un mutualiste convaincu !

Encore un banquier d’affaires couronné à la tête de BPCE !

Ce camarade de promotion d’Emmanuel Macron à l’ENA arrive donc à la tête de BPCE, pour succéder à Laurent Mignon appelé aux « affaires » de Wendel investissements. Ce dernier avait lui-même remplacé en juin 2018 François Pérol qui retourna à l’époque, à son port d’attache, la banque Rothschild…

BPCE, une usine à mutualistes…

Si le Conseil de surveillance de BPCE composé de 19 membres dont 2 représentant·es des salarié·es (CFDT et SU-UNSA), a couronné à l’unanimité N. Namias comme président du directoire de BPCE, notre syndicat déplore, qu’une nouvelle fois, un banquier d’affaires prenne la tête du groupe mutualiste. Ce conseil applique toujours la même recette et acte que le temps n’est pas encore venu de nommer une femme !!!

En souhaitant la bienvenue à N. Namias, le Conseil de surveillance valide pour la 3ème fois :

  • Le système productiviste dévolu à la finance en totale contradiction avec les valeurs mutualistes et les exigences de modération climatique qui s’imposent à nous !
  • Le marketing, le placement de produits et autres fariboles capitalistes qui pourrissent la vie des salarié·es et celles des client·es !

 SUD-Solidaires BPCE n’attend rien de ce nouveau maître des horloges, qui comme ses prédécesseurs, continuera à n’en pas douter, à faire tourner les aiguilles du « dialogue social constructif » made in BPCE :

  • Qui permettra encore et toujours la signature d’accords comme la Qualité de Vie et Conditions de Travail, quand les salarié·es dans leur ensemble ne parlent que de la dégradation de ces dernières, d’arrêts maladie ou d’envie de partir !
  • Qui permettra encore de signer des accords NAO salariaux au rabais alors que les profits se comptent en milliards !

Nous, syndicalistes SUD-Solidaires BPCE de terrain aux côtés des salarié·es, nous ne pourrons contrer les néfastes projets de Nicolas Namias et défendre les salarié·es du Groupe, particulièrement en termes de conditions de travail et salariales, sans la participation de toutes et tous !

L’équipe SUD-Solidaires BPCE

TÉLÉCHARGER LE TRACT