Malgré nos nombreuses alertes formulées début juillet sur l’urgence salariale dans le Groupe, la délégation patronale nous revient en septembre avec des mesures déconnectées du réel, jugez du peu :
- 1 000 euros de prime PPV « prime de partage de la valeur ».
Mille euros versus des milliards d’euros de bénéfices engendrés par les salarié·es du Groupe, est-ce cela le partage équitable de la valeur made in BPCE ? assurément non !
- 2,2 % d’augmentation générale.
Et ce pas avant 2023, est-ce cela la réponse urgente made in BPCE à l’inflation record (pour rappel : 3% en 2021 et 5,50 % à fin août 2022) et au coût de l’énergie qui s’envole ? assurément non !
- 1,5 % d’augmentation individuelle.
Récompenser une minorité de salarié·es, est-cela la réponse d’équité made in BPCE ? assurément non !
Pour SUD-Solidaires, ces propositions sont clairement provocatrices. Une nouvelle illustration, s’il en fallait, de la faillite de la politique salariale de BPCE :
- Un groupe bancaire profitable qui néglige ses propres salarié·es.
- Pire, un groupe bancaire profitable qui organise la perte de pouvoir d’achat de ses propres salarié·es d’année en année.
Au-delà du rattrapage essentiel de la perte de revenus, SUD-Solidaires milite pour des augmentations de salaire pérennes qui reconnaissent également l’investissement de chacun·e pour vivre dignement de son travail et contribuent à financer une société plus juste grâce aux cotisations sociales.
En l’état, faute d’accord, la délégation patronale s’en est allée revoir son mandant. Une nouvelle réunion de négociation a été fixée au 15 septembre prochain faisant suite à la désapprobation profonde de l’ensemble des organisations syndicales.
SUD-Solidaires maintient sa participation à la journée de grève interprofessionnelle du 29 septembre pour la hausse des salaires si les intérêts des travailleurs-euses ne sont pas entendus d’ici là. SUD-Solidaires revendique une augmentation générale de 7 % avec un minimum de 3 500 € par an.
L’équipe SUD-Solidaires BPCE