32 heures sur 4 jours

Diminuer le temps de travail, l’idée gagne du terrain

C’est une constante des économies industrialisées depuis le 19ème siècle, le temps de travail diminue. La conjonction de la lutte engagée par les salariés et les organi- sations syndicales d’une part, aux gains de productivité réalisés par l’industrialisa- tion puis par la mécanisation d’autre part, a rendu possible la réduction du temps de travail. Sud défend l’idée qu’il est temps de passer aux 32 heures sur 4 jours.

C’est le sens de l’histoire en France

Ces dates jalonnent notre droit et les lois qui y sont rattachées ont pu paraître inatteignables en leur temps.

Depuis le début de l’ère industrielle, la durée du travail a baissé de moitié passant de 3000 heures à 1500 heures par an en moyenne.

Travailler 32 heures sur 4 jours gagne du terrain partout

Partout en Europe, des États ou des entreprises engagent le processus sans perte de salaire. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas travailler plus mais qu’au-delà de 32 heures on est rémunéré plus.
L’idée se répand en Autriche, en Allemagne, en Islande, en Espagne.

En Islande, le pays a testé la semaine de 4 jours de 2015 à 2019 sans réduction de salaire et le bilan est positif tant au plan de la productivité qu’au plan de la qualité de vie au travail avec moins de stress et d’épuisement professionnel. L’expérience continue.
En Espagne depuis janvier lance une expérimentation sur 200 entreprises volontaires. Ainsi, à Valence Desigual fait le pas.

En France, quelques entreprises comme Airbus Nantes, LDCL dans l’informatique, IT Partner montrent l’exemple. Pourquoi pas chez nous ?

C’est une revendication syndicale constante pour Sud Solidaires

Sujet à légiférer pour les uns, à négocier pour les autres, c’est une revendication constante des syndicats comme Sud Solidaires dont la volonté est de transformer la société dans son ensemble. Bouleverser le monde du travail, porter une vision d’avenir, participer au progrès social c’est aussi notre rôle.

C’est un point de rupture avec les syndicats d’accompagnement qui suivent la voie tracée par l’employeur. Un exemple frappant dans notre entreprise qui a porté le temps de travail des nouveaux entrants à 1607 heures sans augmentation de salaire. Au contraire, Sud cherche à améliorer le futur des salariés.

Il y a 2 manières de partager le temps de travail, la manière individuelle avec le temps partiel qui a pour conséquences de baisser les salaires et de faire barrière à la promotion. Ce sont les femmes qui en font généralement les frais. Et, la réduction du temps de travail à 32 heures sur 4 jours sans perte de salaire est la manière collective qui assure un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée et dont l’application pourrait entraîner de nombreuses embauches et contribuerait à diminuer le chômage.

Episode 1 d’une série à suivre…

L’équipe SUD-Solidaires CEIDF

TÉLÉCHARGER LE TRTACT