32 HEURES SUR 4 JOURS

DU MYTHE A LA REALITE

Depuis de nombreuses années, SUD revendique le passage à 32 heures sur 4 jours sans pertes de salaire.

Que de sourires en coin et de regards au ciel nous avons dû affronter en réunions nationales et locales devant les Directions, voire même de la part d’autres Organisations Syndicales avec cette revendication. Nous passions pour de « doux dingues utopistes ».

Et si le « monde d’après » commençait à nous donner raison ?

Des initiatives en ce sens commencent à pointer ici et là timidement relayées par les médias. Certes, car cela ne va pas dans le sens du « politiquement correct économique libéral ».
Le gouvernement espagnol mené par Pédro SANCHEZ (socialiste pourtant loin d’être révolutionnaire, plutôt proche de François HOLLANDE que de CHE GUEVARA…) lance une expérimentation à partir de 2022 sur 200 entreprises volontaires pour comparer les effets de la mesure face aux autres entreprises.

L’Islande a également effectué ce test entre 2015 et 2019 avec succès (mais 35 Heures sur 4 jours sans perte de salaire).

Le phénomène a gagné même le JAPON, ou MICROSOFT JAPON, a montré la voie : 2300 salariés du groupe se sont retrouvés en week-end le jeudi soir. Résultat : 40 % de productivité en plus et 92 % des salariés ressentant un mieux être au travail et dans la vie personnelle. Une contrepartie qui ne manque pas de sel et que l’on aimerait voir à la CERA : pas de réunions de plus de 5 personnes et durée de ces réunions impérativement limitée à 30 minutes…Résultat, le Gouvernement Japonais souhaite étendre la mesure. D’autres exemples : les USA (et oui) ou l’état de CALIFORNIE se penche sur la question. Même chose en GRANDE BRETAGNE (Boris JOHNSON, encore un révolutionnaire !).

Et en France ? Calme plat, à part la société lyonnaise d’informatique LDLC (par ailleurs cliente de la CERA) qui a appliqué la mesure et dont les salariés et le PDG se félicitent.

Il est bien évident qu’au-delà du mieux-être des salariés et de la productivité gagnée par les entreprises, l’application d’une telle mesure pourrait entrainer de nombreuses embauches et contribuerait à diminuer le chômage qui gangrène notre société, à moins que cela ne soit pas important pour ceux qui nous dirigent.

Messieurs les dirigeants de BPCE et de la CERA, si on essayait ? Vous aurez vraiment beaucoup de mal à nous prouver que cela n’est pas possible.

Comme a dit quelqu’un : YES WE CAN.