POURQUOI JE N’ADHÈRERAI PAS À LA CGC !

• Parce que je ne suis pas, pas encore, ou plus cadre !

La CGC est catégorielle. Elle est censée représenter ses adhérents cadres mais encore faut-il être à
la hauteur de ses ambitions et ne pas brader leurs droits. Les non-cadres quant à eux n’ont qu’à faire carrière et bien se tenir. Pourtant, cadres ou non cadres, on est dans le même bateau. La division des salariés sert nos dirigeants.

• Parce que je ne suis pas à la botte de la direction :

La CGC porte toutes les casquettes hiérarchiques et syndicales, drôle de mélange des genres qui aboutit à ce que la direction appelle à voter en sa faveur.

• Parce que je ne souhaite pas travailler PLUS :

Grâce à eux, les salariés embauchés depuis novembre 2020 travaillent plus que leurs collègues : 1 607 h au lieu de 1 570 h. Concrètement, c’est 5 jours de RTT en moins.

• Parce que la CGC signe sans sourciller tous les accords d’entreprise même ceux qui diminuent mes droits :

Elle appelle ça un dialogue social constructif gagnant-gagnant : depuis novembre, lors d’une promotion de G en H ou de H en I, les cadres au forfait touchent 220 € de moins que les anciens qui ont intégré leur forfait cadre à leur salaire de base. A ce rythme, il n’aura plus aucun droit à troquer.

• Parce que je n’utilise pas la peur pour vendre des PJ :

L’adhésion à la CGC ne couvre pas la garantie “sanctions et licenciements”. Rien d’exceptionnel à proposer la protection juridique. Tous les syndicats en souscrivent pour leurs adhérents et c’est gratuit. Et pourtant, leur petite entreprise connait pas la crise… Les élus CGC sont hégémoniques et raflent de plus en plus la mise aux élections.

Pourquoi ? Parce qu’ils sont les 5 doigts de la même main.

Ils sont à la fois les dirigeants de mon entreprise, des N+1, +2, +3, des représentants du personnel, les gestionnaires CSE, le responsable de la mission handicap.

Ainsi,

On est entre-soi,
On se rend service,
On fait pas de vague.
Mais au bout du compte ?
On perd ses droits, on ne se bat plus pour garder la tête haute, on courbe l’échine ou on va voir ailleurs.

SUD-Solidaires est un syndicat de lutte qui dit non très souvent, et alors ?

L’équipe SUD-Solidaires CEIDF

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