Augmentation révoltante de nos dirigeants !

Et si l’on envisageait d’organiser UNE GREVE…

Aux dires du Président CAMINATI, la prime Macron n’est pas représentative du travail des salariés. La part variable et l’intéressement reflètent mieux le travail personnel et collectif. Encore ne faut-il pas les réduire du fait des résultats dus à la Covid-19 (encore la bonne excuse !).

SCOOP : Après nous avoir dit qu’il avait seul et sans filet voulu ne pas verser une prime Macron! Bientôt sur vos écrans d’ordinateurs, notre grand mage Stéphane CAMINATI va vous expliquer comment les salariés vont se passer d’augmentation alors que les membres du Directoire et lui- même sont généreusement augmentés. Notre énigmatique magicien va faire disparaître primes, augmentations et même tenez-vous bien les effectifs.

Vous qui travaillez dur, prenez des risques sur votre emploi, votre santé… vous ne serez sûrement pas récompensés à la hauteur de votre investissement.

Est-ce que le travail du Président représente plus de 50 fois le travail d’un salarié CELDA ? Lorsque l’on compare la rémunération (salaire, primes annuelles et de départs, participation…) de notre Président et le salaire de base d’un jeune employé, est-ce que les risques de pérennité de l’emploi, la connaissance, les diplômes … doivent justifier cette énorme différence?

Généreusement le COS, sûrement à la demande du club des cinq, augmente très substantiellement le Présidentde 9%, trois membres du directoire de 13% et un autre de 4.65% !

Motif invoqué : un rattrapage des salaires et des rémunérations au niveau des membres de Directoires d’autres Caisses d’Epargne.

Bon nombre d’entre nous avons demandé une augmentation sans jamais rien obtenir et ce depuis de nombreuses années. D’autres un peu plus chanceux, ont pu obtenir 30€, 150€ voir 300€ par mois. Certains ou certaines ont bénéficié de rattrapage pour l’égalité professionnelle homme /femme… Jamais, ils ou elles n’ont pu autant obtenir ! Pour rappel, en 2020, le personnel a eu 0,5% d’augmentation!

Cherchez l’erreur sur la virgule. 

On n’a sûrement pas su demander comme il faut, on n’a sûrement pas eu les bons arguments.

Aussi, Sud Solidaires demande officiellement au COS, au Président, au Directoire, au bon Dieu, à ses saints, au père Noël… une égalité de traitement entre la rémunération des hauts dirigeants et des salariés. Nous demandons au vu des sacrifices endurés tout au long de cette année que le salaire du personnel de la CELDA augmente de telle manière à ce qu’il rattrape la rémunération des salariés des Caisses d’épargne les plus performantes en la matière (CEIDF par exemple).

Bien évidemment, nous n’accepterons pas, à l’instar du Président et des membres du Directoire, les

petites excuses de la baisse du résultat, du coefficient d’exploitation élevé ou d’autres motifs que le COS n’a pas cru bon de recevoir. D’avance, un grand MERCI….

Nos dirigeants n’ont pas compris le malaise :

  • Faible augmentation des salaires et des objectifs toujours plus importants.
  • Des effectifs en baisse depuis de nombreuses années.
  • Un manque de reconnaissance des efforts fournis (pas de prime Macron, pas de prime Covid, pas d’augmentation salariale véritable…).
  • L’organisation de challenges pendant la Covid qui surchargent les salariés, la volonté de rattraper les résultats perdus pendant le premier confinement quoi qu’il en coûte.
  • L’augmentation salariale indécente de nos dirigeants.
  • La conformité et la déontologie accrues sans avoir les outils pour les appliquer facilement et automatiquement.
  • Le manque d’indulgence et de bienveillance face à des erreurs commises souvent involontairement.
  • les remontrances et le flicage réguliers organisés par la Direction facteurs de burn-out.
  • Tableaux de suivis encore très présents.
  • La santé des commerciaux est négligée sur l’autel du coefficient d’exploitation.
  • Mise en péril de notre entreprise suite à des décisions hasardeuses (accueil partagé, réforme de la gestion privée, revente des prêts clients pouravoir de la trésorerie alors que nous croulons sur celle-ci, fermetures d’agences très rentables, réorganisation des services sans réel concertation et nécessité…).

La liste est longue et non exhaustive.

Tous ces éléments donnent à penser qu’il y a des limites à tout. Le recours à un mouvement de contestation massif nous semble de plus en plus inévitable face à une direction intraitable qui en veut toujours plus sans véritable compensation.

L’équipe SUD-Solidaires CELDA

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