NOUVELLE AUGMENTATION DE CAPITAL DE BPCE

BPCE UN GROUPE OÙ LES MILLIONS S’ENVOLENT EN FUMÉE

En octobre 2018, la direction présentait aux élus du CSE un nouveau projet d’augmentation de capital de BPCE SA d’un montant de 1,2 Md€.
Objectif : financer le projet SMITH d’acquisition des métiers affacturages,
cautions et garanties, crédit-bail, crédit à la consommation et Titres auprès de Natixis. En sus, BPCE sollicitait une enveloppe additionnelle de 0,8 Md€ destinée à lui permettre de mener des opérations de croissance externe.

Coût de la première opération pour la CEIDF : 139,2 M€ financés sur les fonds propres. Pour l’enveloppe additionnelle, BPCE n’ayant pas trouvé d’opportunités, revient à la charge et sollicite une prorogation de la mise en œuvre de l’augmentation de capital pour 18 mois.

Nouveau coût pour la CEIDF : 55 M€, toujours financés par nos fonds propres.

800 M€ pour quoi faire ?

Nous n’aurons aucune réponse à cette question. Lors du CSE d’octobre 2020, F.de Laportalière affirmait n’être au courant de rien mais qu’il devait y avoir un projet.

La question qui se pose à nous aujourd’hui est simple :
Pouvons-nous avoir confiance dans les choix de BPCE et leur faire un chèque en blanc ? A cette question, nous répondons par la négative. Le Groupe s’est illustré par ses multiples déboires. Entre les incidents de marché, FIDOR la pépite du groupe qu’il aura fallu recapitaliser et qui ne vaut plus rien, et le dernier incident en date H2O et ses fonds illiquides dont NATIXIS s’apprête à se désengager au prix certainement d’une nouvelle perte cuisante, le moins que l’on puisse dire c’est que les investissements n’ont pas été heureux, c’est un doux euphémisme.

Au final, les salariés paient l’addition

Depuis la création de BPCE, notre chère filiale, les banques ont été siphonnées à tout va. Si dans le groupe les millions partent en fumée sans que jamais au moins en apparence les dirigeants des banques ne s’en émeuvent, en revanche, ils ont présenté l’addition aux salariés. Depuis des années ces derniers sont les dindons de cette mauvaise farce : baisse des effectifs, turn-over, conditions de travail déplorables, regroupements d’agences c’est-à-dire fermetures et cerise sur le gâteau une rémunération en berne. A n’en pas douter la prochaine Négociation Annuelle Obligatoire sur les salaires sera réduite à peau de chagrin, la faute à la crise, au contexte… On ne connait que trop la chanson. Quelques miettes tombées de la table quand nos dirigeants s’offrent un festin.

ALORS OUI,
nous estimons que l’addition est trop salée pour les salariés.

ALORS OUI,
nous n’accordons pas un blanc-seing à BPCE. En conséquence, les élus Sud rendent
un avis défavorable pour cette nouvelle augmentation de capital de BPCE SA.

L’équipe SUD-Solidaires CEIDF

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