Et si seulement nous avions le salaire de Neymar…

Quand on joue le match jusqu’au bout c’est pour gagner : du pouvoir d’achat sauf qu’en LDA ce n’est pas le cas…

Notre organisation syndicale a toujours privilégié les augmentations de salaire, le 14ème mois et refusé d’adhérer, comme d’autres, au mythe de la part variable.

A l’époque, la direction nous vendait la part variable comme étant le meilleur système de rémunération au mérite. Elle était censée permettre aux employés d’avoir un bonus salarial en cas de bons résultats. Il s’agissait soi- disant d’un excellent dispositif pour motiver les équipes afin d’atteindre de meilleurs résultats commerciaux….

Auparavant, les salariés bénéficiaient d’avantages (prime de congés, prime enfants, prime de durée d’expérience, prime de caisse, primes par paliers réguliers avec au 3ème une prime conséquente).

Mais, voilà, faute d’augmentation, et vu la faiblesse des salaires de base des employés (notamment des plus jeunes), elle est devenue aujourd’hui un véritable élément salarial. En tout cas, avec les réalités économiques actuelles, elle est perçue et vécue comme cela. Elle représente aujourd’hui 10 à 15 % environ du salaire annuel pour la plupart d’entre nous. Elle est donc indispensable à la survie financière de beaucoup. La DRH l’utilise largement pour le recrutement, avançant celle-ci comme acquise.

Comment s’étonner donc aujourd’hui que la colère gronde lorsque ces mêmes salariés entendent les propos du président de la CELDA lorsqu’il « tchatte »  » ne baissez pas les bras sinon changez de métier « . Nos « dirigeants SALARIES », membres du directoire, ne se posent pas la question. En effet, pour eux, les augmentations sont fixées par le COS et rassurez-vous elles sont bien plus facile à obtenir. Eh oui, la magie technico-mathématico-comptable a des secrets insoupçonnés, quand elle est dans les mains de nos magiciens d’OSENT !!!

Et nous ne parlerons même pas des montants perçus qui apparaissent véritablement indécents au regard des broutilles perçues par la grande masse des salariés lambda. Lorsque ces mêmes dirigeants « salariés »:

  • Suppriment les accueils dans les agences,
  • Ont détruit et externalisé le service successions et l’édition des offres crédits immobiliers,
  • Evoquent l’externalisation des déblocages de fonds des prêts immobiliers chez BPCE crédits solutions (ou plus !!!) pour faire face aux pics de production (mais à quoi servaient donc initialement les CDD !!!),
  • Evoquent l’externalisation de la gestion des titres : nous avons soi-disant perdu les compétences avec le départ de salariés.

Est-ce perdre ou organiser intentionnellement la perte de connaissances et de compétences?

Nous pouvons légitimement nous poser la question…. En tout cas, nous vous laissons juges de tout cela!

Par ailleurs, nos directeurs ont pris pour postulat que certains d’entre nous ont du temps libre dans leur emploi du temps…. C’est bien connu, nous ne sommes pas surchargés de travail en Caisse d’épargne.

Nos dirigeants ont des solutions pour vous occuper, optez pour MOUV’ ou allez traiter les mails et demandes de vos collègues absents dans la INBOX .Eh oui, les uns et les autres, loin d’être surbookés, peuvent donner un peu de leur temps pour ces nouvelles tâches…Travaillez plus pour gagner plus mais pas en Caisse d’épargne car le mot d’ordre général des manageurs n’est pas de déclarer les heures supplémentaires.

A quel moment nos dirigeants vont entendre nos revendications ? VOS revendications ?

POUR NOUS, NOS CONDITIONS DE VIE, DE TRAVAIL, NOS SALAIRES, NOS MÉTIERS ET NOS EMPLOIS SONT EN DANGER.

ALORS JUSQU’À QUAND ALLONS-NOUS SUBIR CEL(D)A !!!

L’équipe SUD-Solidaires CELDA

TÉLÉCHARGE LE TRACT