Lâchés mais pas abattus !

POURQUOI L’INTERSYNDICALE AURAIT-ELLE DÛ POURSUIVRE LE MOUVEMENT ?

  • Parce que la mobilisation du 22 mai a été une réussite et que les réponses de la direction ne sont pas à la hauteur des revendications des salariés ;
  • Parce que les mesures proposées par l’employeur ne récompensent pas tous les salariés de l’entreprise ;
  • Parce que nous avons refusé 1 300 € de prime pour obtenir de vraies négociations et que nous ne pouvons pas nous contenter d’une étude sur les rémunérations du secteur bancaire en Languedoc-Roussillon ;
  • Parce que le directoire, lui, s’augmente régulièrement avec la complaisance d’un COS complétement déconnecté de la réalité et très loin des préoccupations des employés ;
  • Parce qu’il n’est pas normal que la présidente du directoire perçoive une indemnité de logement égale à 32 K€ alors que la plupart des jeunes salariés a du mal à se loger ;
  • Parce que la richesse accumulée par tous les salariés (résultats nets CELR : 2015 > 63 M€ – 2016 > 60 M€ – 2017 > 68 M€) n’est toujours pas partagée dans l’entreprise ;
  • Parce que la fusion qui se profile nous laisse peu de temps pour faire évoluer la structure de nos rémunérations par rapport à celle, plus favorable, de nos voisins de Midi-Pyrénées et que les salaires de la CELR figurent parmi les plus bas du groupe BPCE ;
  • Parce que les conditions de travail se dégradent régulièrement et que les collègues plient de plus en plus sous la pression commerciale ;
  • Parce que nous en avons ras le bol du mépris, de la suffisance, de l’arrogance et de l’indifférence d’un directoire qui ne pense qu’à se goinfrer année après année et auquel nous ne faisons plus confiance depuis longtemps ;
  • Parce que c’est le seul moyen de faire entendre notre voix dans cette entreprise où tout le monde est infantilisé, muselé et tenu sous la pression de la sanction ;
  • Parce que l’argent dépensé pour fêter le bicentenaire, à la Tour-Eiffel, au Louvre, à Chambord, à l’Opéra Comédie, n’a profité qu’à très peu de privilégiés alors que les salariés attendent toujours une prime pour célébrer cet événement ;

SUD-Solidaires ne croit pas un instant aux belles promesses, qui ont pourtant suffi à faire éclater l’intersyndicale, émises par un employeur qui a besoin d’un mouvement social pour s’apercevoir qu’il n’y a plus de dialogue social dans son entreprise !

SUD-Solidaires reste à l’écoute des salariés mais, lâché par les autres organisations syndicales représentatives, ne peut malheureusement pas assumer tout seul un mouvement social à cette période de l’année !

Gardons donc nos forces pour septembre lorsque les autres syndicats comprendront qu’ils ont été bernés…

L’équipe SUD-Solidaires en CELR

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