Affaire Pérol

Paris, le 30 juin 2017

Communiqué de presse

Procès de François Pérol

La justice encore et toujours au service des puissants

Ce vendredi 20 juin 2017, la cour d’appel de Paris a prononcé la relaxe de F Pérol concernant la plainte pour prise illégal d’intérêt initiée notamment par le syndicat Sud-Solidaires BPCE. Effectivement, après avoir œuvré au ministère de l’économie et des finances puis au secrétariat de la présidence de la république de Nicolas Sarkosy, F Pérol a pris la tête du Groupe bancaire BPCE alors qu’il avait en charge des dossiers concernant les Caisses d’épargne et les Banques Populaires. Cela s’appelle du pantouflage et c’est illégal. La justice ne l’a pas entendu de cette oreille et a décidé par deux fois de donner raison à F Pérol.

Nous savions nous attaquer à plus fort que nous mais nous nourrissions, peut-être naïvement, une certaine confiance en la justice. L’arrivée de E Macron, ancien banquier de chez Rothschild comme F Pérol, comme président de la république nous avait déjà quelque peu inquiétés quant à l’issue de ce procès.

Aujourd’hui la messe est dite. Une justice de classe qui tourne à plein régime, une justice qui criminalise le fait syndical, qui criminalise la migration des populations fuyant les guerres et la misère mais qui laisse les mains libres aux puissants.

Sud-Solidaires BPCE continuera de militer pour le bien des travailleuses et des travailleurs des entreprises du Groupe, par tous les moyens qui sont à sa disposition. C’est ainsi que nous combattrons les plans de suppressions de milliers d’emplois et de fermetures de centaines d’agences du Groupe BPCE.

Les portes parole du syndicat Sud-Solidaires BPCE

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