Affaire Pérol

Paris, le 25 septembre 2015, 

Communiqué de presse de Sud BPCE      

Pensant échapper à la Justice

Pérol glisse sur le Parquet

Le 24 septembre, le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict : François Pérol est relaxé. Il en a pleuré, nous rapporte-t-on. De quoi ? Si c’est de joie, ça aura été de courte durée. Quelques heures plus tard, le parquet faisait appel du jugement. La décision de la procureure de la République ne nous surprend pas.

En effet, lorsqu’il a été désigné à la tête des Banques Populaires, de la Fédération des Caisses d’épargne et de Natixis, en février et mars 2009, François Pérol n’a pas respecté les règles en vigueur en matière de déontologie. Cela nous a amené, dès cette époque, à engager une action contre l’intéressé pour prise illégale d’intérêts, un délit connu sous le nom de « pantouflage ».

Le marathon judiciaire de plus de 6 ans, ponctué de rebondissements divers allant du classement sans suite de notre plainte le 28 août 2009, de l’ordonnance de requalification et de renvoi de François Pérol devant le tribunal correctionnel le 3 février 2015, jusqu’à la relaxe prononcée par le tribunal le 24 septembre, va se poursuive avec l’appel du Parquet.

Le 2 juillet dernier, la procureure avait requis contre l’intéressé, si on peut dire, une peine de deux ans de prison avec sursis, 30 000 euros d’amende et une « interdiction définitive d’exercer toute fonction publique ». Le Parquet maintient ses accusations, mais à présent, c’est devant une cour d’appel que François Pérol va devoir de nouveau s’expliquer.

Sans présumer du résultat, dans cette affaire loin d’être terminée, Sud BPCE a fait la preuve de sa pugnacité pour faire respecter le droit. Aujourd’hui, François Pérol est un prévenu en sursis et certains membres du conseil de surveillance de BPCE demandent d’ores et déjà sa démission.

 

Contact Sud BPCE : Jérôme Bonnard (06.62.82.98.90.) & Patrick Saurin (06.62.88.05.17.)

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