LUTTONS

Le capitalisme précarise les salarié­e­s dans le public comme dans le privé

LUTTONS CONTRE LA PRÉCARITÉ

UNE ORGANISATION BIEN PENSÉE

« Flexibiliser le marché » du travail, casser les droits des travailleurs et des travailleuses : le gouvernement Valls/Hollande ne fait que reprendre les recettes néolibérales qui n’ont, ces trente dernières, abouti qu’à accroître le chômage. Et pourtant, la baisse de la courbe du chômage a largement été promise par le gouvernement. Cette promesse de campagne a bon dos : elle ne sert qu’à faire croire que c’est la rigidité supposée du marché du travail et le fallacieux « coût du travail » qui en sont responsables, car elles empêcheraient les entreprises d’embaucher. Flexibilisons, et nous retrouverons le chemin du plein emploi, comme nos voisins allemands, disent-ils !

Forts de cet argumentaire, les capitalistes demandent toujours plus de main d’oeuvre bon marché, corvéable à merci. Celle-ci sera rendue d’autant plus docile que le chômage qui s’accroît, constitue une menace concrète pour les travailleurs et travailleuses en activité, et que les conditions d’indemnisation ont encore été dégradées par les derniers accords UNEDIC. Le chômage, la précarisation des salarié-e-s sont un choix décidé par les capitalistes pour accroitre leurs marges et leurs bénéfices, au détriment tant des précaires que des permanents.

LA FAUSSE LUTTE CONTRE LA PRÉCARITÉ

Ainsi, le nombre de temps partiels imposés, de CDD de courte durée ou en intérim explose. Le patronat a

imposé la loi mal nommée de Sécurisation de l’emploi avec le soutien de certaines organisations syndicales (CFDT, CFTC, CGC, UNSA), qui facilite encore plus les licenciements, le chantage à l’emploi et les mobilités forcées. Dans la fonction publique, la loi « Sauvadet », soutenue par les mêmes organisations, n’a pas augmenté, d’un seul poste, le nombre des recrutements définitifs mais a intensifié le « turn-over » des précaires par non renouvellement des contrats. Ceux-ci se trouvent ainsi éconduits, alors même que le financement de leur emploi perdure, sont tentés par des pièges du type « contrats de projet », qui sonnent la fin des CDI et la généralisation de la précarité. Et justement, ces contrats viennent d’être introduits en catimini par la loi sur la « simplification de la vie des entreprises », véritable cadeau de Noël au patronat !

TOUTES ET TOUS CONCERNÉ‐E‐S PAR LA PRÉCARITÉ

C’est l’ensemble des travailleurs et travailleuses qui pâtissent de la précarisation : éclatement des collectifs de travail, difficulté accrue de l’action syndicale, division des personnels, pressions hiérarchiques. C’est le cas dans le privé et ses secteurs les plus précarisés (BTP, restauration…), mais aussi dans la fonction publique, où le nombre d’agents non-titulaires a augmenté de 21% entre 2000 et 2010. Tous et toutes concerné–es par la précarité, c’est ce qu’entend montrer cette brochure.

TÉLÉCHARGER LA BROCHURE